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            Au XXe, le cinéma connaît une période d'expansion que l'on qualifie aujourd'hui de « L'age d'or du cinéma ». Avant 1930 le cinéma produisait entre 50 et 90 films par ans. L'arrivée de nouveaux moyens techniques permettent au cinéma de se sonoriser et de permettre aux acteurs de parler, les acteurs proviennent des théâtres et sont talentueux. Ainsi l’intérêt du cinéma pour la population s’accroît. De plus de nombreux films majeurs tel que Mademoiselle Mozart ont largement contribué à cette ascension qui dura de 1929 jusqu'à 1957. Les 400 millions d'entrées durant cette période sera dépasser en 1938, 1945, 1947, 1948, 1957. 

            Le cinéma depuis sa création connaît des périodes de variations de fréquentation, son histoire se décrit notamment par un age d'or puis une crise et un renouveau.

En seulement quelques années le cinéma va connaître une baisse de fréquentation, en effet alors qu'il repassé le seuil des 400 millions d'entrées 4 ans plus tard il passe sous la barre de 350 millions d'entrées. Effectivement la démocratisation des nouveaux médias tel que la télévision va engendrer une forte chute de la fréquentation des salles de cinéma.

            Lev Manovitch un professeur à l'université de New York, et auteur qui a écrit plusieurs livres dont The Language of New Media, soit « le langage des nouveaux médias » en français décrit les nouveaux médias comme des œuvres réalisées sur un support digital tel que des CD, des sites internets, des bandes vidéo etc. Ainsi que des médias inspirés des médias plus anciens tel que le cinéma. Ce dernier avant l'apparition de la télévision avait le monopole de la société, les consommateurs ne possédaient aucun outils télévisuels et aller donc au cinéma pour regarder des diffusions variés avec différent programmes, des courts métrages ou encore de l'actualité. Le cinéma étant seul sur le marché de l'audiovisuel il se porte bien jusqu'à l'arrivée de la télévision.En 1926 avec la diffusion des premières images transmis au grand public en Écosse par l'Écossais John Logie Baird les ménages, ensemble de personnes partageant un même logement, commencent à se tourner progressivement vers ce moyen qui leur conviens mieux grâce à ses atouts. En effet la télévision à comme avantages de proposer des programmes plus variés tout en restant à domicile. Les personnes ont à leur disposition un outil télévisuel qui leur facilite la vie contrairement au cinéma où il faut se déplacer et où l'ambiance est moins personnel. Mais c'est principalement dans les années soixante que les téléviseurs concurrences les salles salles obscures.

Selon l'INSEE en France en 1960 la répartition des ménages consacrées a l'audiovisuel était de 66,5% pour la projection de film cinématographique contre 33,5% pour les dépenses liées à la télévision. En 1970 les ménages consacrent 46,6% de leur dépenses pour le cinéma contre 53,7% pour les dépenses liés à la télévision. Tandis que le pourcentage des dépenses des ménages consacrées au cinéma passe sous le seuil des 50% et continue de diminuer, la répartition de la consommation des dépenses en lien avec la télévision passe au dessus des 50% et continue dans cette direction même 30 ans après. Toujours selon l'INSEE de 1960 à 1970 le nombres de spectateurs a diminué de 166 millions entraînant la fermeture de 25% des salles de cinéma en 10 ans. Le « petit écran » met un terme au monopole de la fameuse salle obscure et fait fortement chuter ses fréquentations.

              Le cinéma recommence à faire face à la crise dû à l’apparition du petit écran vers 1981-1982 avec une hausse des prix des entrées entraîné par une amélioration des services fournis toutefois la fréquentations des diminue parallèlement une hausse de fréquentation des structures c'est alors qu'un nouveaux médias apparaît par la suite, le magnétoscope. Cette vidéocassette permet de regarder des films préenregistrés, les consommateurs adoptent ce nouveaux concept ainsi que le DVD qui va être inventé plus tardivement et affecté l’économie du cinéma un fois de plus. La création du magnétoscope vers la fin des années 1970 commence a influer de façon négative sur la consommation des ménages. Effectivement selon l'INSEE en France, 0,3% de la répartition des dépenses des ménages dans l'audiovisuel est dédiés aux vidéocassettes et ce chiffre ne va faire que de s'amplifier au fil des années car en 1990 il passe à 13,9 puis en 2000, avec la récente création des DVD, 22,2% des dépenses consacrées à l'audiovisuel. Cette vidéocassette permet de regarder des films préenregistrés, les consommateurs adoptent ce nouveaux concept ainsi que le DVD qui va être inventé plus tardivement et affecté l’économie du cinéma un fois de plus. La création du magnétoscope vers la fin des années 1970 commence a influer de façon négative sur la consommation des ménages. Effectivement selon l'INSEE en France, 0,3% de la répartition des dépenses des ménages dans l'audiovisuel est dédiés aux vidéocassettes et ce chiffre ne va faire que de s'amplifier au fil des années car en 1990 il passe à 13,9 puis en 2000, avec la récente création des DVD, 22,2% des dépenses consacrées à l'audiovisuel.

               Après 1992 les cinémas remontent la crise par une hausse de la fréquentation ainsi qu'une hausse des dépenses dans ce secteur. Ce phénomène s'explique par le succès de films tel que Les visiteurs en 1993 ou encore Titanic en 1998. Pour que cette évolution reste positive et pour parer cette crise les structures de cinéma se lancent dans la rénovation des salles qui on subit la première guerre mondiale, elles améliorent le son, modifient les salles pour éviter les échos et agrandissent la taille des l’écran. En 1993 les premièrs complexes proposant au moins 1500 places et plusieurs salles se développent. Les pays voisins comme le Royaume Unis ou l'Allemagne ont développés ces structures multiplexes avant la France. La raison en est que la France possède le plus important parc Européen avec donc beaucoup de cinéma ce qui ne facilite pas la rentabilité des multiplexes qui nécessite plus de ménage ainsi un multiplexe est entouré par des salles quelconque la structure n'utilisera pas toutes ces capacités. Ces nouveaux complexes ont un autre atout qui leur procurent une meilleur rentabilité grâce à des économies de coûts fixe comme les caisses servant à l'utilisation des salles proposées dans le complexe, ils présentent des abonnements à l’année pour engendrer une hausse de la consommation du cinéma mais ce principe a une limite si le consommateur rentabilise son abonnement. Les consommateurs de ces complexes ont alors tendance à n'aller que dans les multiplexes qui proposent des services plus variés. Les grandes salles de cinéma sont alors divisées en plusieurs petites tailles pour proposer au consommateur la diffusion de films différents dans chacune des nouvelles salles. Selon le Sénat entre 1959 et 1990 en France le nombre moyen de fauteuils dans les salles obscures sont passés de 481 à 233. Le renouveau du cinéma est aussi du a l'ancien principal concurrent de celui ci, le téléviseur. Il développe des chaînes payantes présentant des films et des succès du cinéma, soit elle les préachètes ou alors elle les coproduit. La télévision n'est désormais plus un concurrent elle aide même au financement du cinéma, selon l'INSEE l'apport financier apporté par la télévision en France en 2000 est de 305 millions d'euros. En revanche il est important de rajouter que la crise du cinéma frappe encore la majorité des salles uniques, les petites complexes qui ont plus de difficultés à parer la modification du marché alors que les complexes multisalles ouvrent et se multiplient.


 

Bande représentant des péllicules avec une caméra

Photographie d'une ancienne télévision 

© 2016 par Manon Rima, Tom Desfeux & Laureen Pesty 1ES, encadrés par M. Massoud, M. André, M. Lavagne et Mme Canet.

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